
C'est le plus ancien dessin d'anorak que l'on connaisse Engoncée dans son vêtement , elle fait partie des 5 représentations humaines de la grotte Cette figure anthropomorphe nous étonne par sa forme , atypique , sa capuche la protège de la calcite de perles blanchâtres qui évoque sa possible féminité.

C'est un homme vu de trois quarts, au tronc mince légèrement penché en avant, les membres inférieurs en triple flexion, Paré d'une peau de bison, il occupe une place importante dans la grotte , il veille , protège, communique ...entre ciel et terre

Pour l'ensemble de l'art pariétal paléolithique, quatre représentations de léporidés sont connues dont une est assurée , celle de cette grotte . Lièvre ou lapin , il court , il propose un dynamisme harmonieux , figé , gravé, brodé, qui arrête le temps.











Parmi les 223 gravures rupestres découvertes , 14 ont été brodées , cousues, choisies et témoignent d'une fantastique découverte mise à la lumière . De la « femme à l'anorak » en passant par le léporidé et le sorcier , j'ai "rampé" dans cette grotte durant plusieurs mois, relisant ces figures pour les réinterpréter et les sortir d'un silence trop pesant .
Des racines du Périgord à celles de Charente Maritime , tissées dans la vase , la mer , le fil court de la pierre au carton , rythmé par la lune qui découvre l'estran pour d'autres trésors bien fragiles.